Créer une e-boutique en ligne pour sa marque ou son réseau de franchise répond à différentes motivations. Bénéfices et avantages sont décrits dans un article de blog de Février 2021 (voir ici). Nous y détaillons 7 raisons de mettre un catalogue en ligne de ses produits publicitaires et de son imprimerie pour diffuser et contrôler sa marque. 7 leviers qui ont poussé 7 de nos clients, franchiseur, réseau de mandataire ou licence de marque à passer à l’action et à nous déléguer ces 7 sites e-commerce pour leur marque.
Ce premier épisode raconte le passage à l’acte d’un jeune responsable marketing-communication, Lucas. Vous pouvez vous abonner en bas de page pour recevoir les suivants. Bonne lecture.
Épisode 1 : le “sur-conpressé”
On se souvient toujours de sa première fois. Les nuages gris s’accumulent sur Toulon en ce début d’après-midi de Mars 2015 quand le téléphone sonne. A l’appareil, la voix est jeune, un peu timide et la demande singulière “il me faudrait un devis pour 1000 batteries de secours pour téléphone, personnalisées à notre logo, avec une livraison dans une semaine. Vous pouvez faire ?” On vient de faire la connaissance de Lucas, homme à tout faire communication-marketing d’un réseau d’accessoires automobiles. Notre relation durera 3 ans et nous apprendre un nouveau métier : la gestion d’une boutique de marque.
Un développement à 3 chiffres
D’une cinquantaine d’agences en 2015 son réseau, par croissance interne et externe, dépasse aujourd’hui -03/21- les 400 points de vente. Mais retour en Mars 2015. On se rencontre dans ses locaux pour lui présenter notre offre. Titulaire d’un Master en Communication, il quitte son premier job, obtenu à 23 ans dès sa sortie d’école, essoré après 2 ans seulement au poste de créatif junior, une agence de pub parisienne. Son objectif est de retourner dans le Sud-Est, à proximité de sa famille établie à Nice. Un poste de graphiste, dans un projet de franchise lié à l’automobile, s’offre à lui. Il fait ses valises direction Toulon.
Le salut par le site qui sauve
Véritable interface entre les 5 puis 10 puis très vite 50 franchisés et la marque pour ce qui touche à la communication, il jongle avec les fournisseurs. Demande de maquette ou de “logo pour l’imprimeur”, demande loufoque où sabotage de l’identité visuelle le dispute à la sauvagerie colorimétrique font hurler ce puriste. Arrivé à 8 heures pour l’ouverture, c’est également lui qui fait la fermeture.
Phagocyté par des occupations sans valeur ajoutée, il adhère tout de suite à notre proposition de e-boutique en ligne. Il se décharge alors totalement des commandes sur le site e-commerce de son réseau, des réclamations concernant sa PLV et ses goodies, des problèmes de livraison, …. Son mantra est dès lors “C’est plus moi, adressez-vous à Dullac”.
Mais que fait la Direction ?
L’organisation dans l’entreprise est du style commando. Quand les 2 quinquagénaires fondateurs prennent conscience que Lucas, célibataire, 25 ans et infatigable, fait le job, les campagnes et le site ils lui laisse les rênes longues. Eux se focalisent sur le développement. Le gardien du temple de l’image et des discours, c’est lui. Tant mieux pour nous, tout ira plus vite. Quand le client sait ce qu’il veut, les exécutants -nous- savons quoi faire.
En mai, fait ce qui ME plaît
Séduit par notre capacité à sortir de très petites séries, la décision d’externaliser la diffusion des ses produits pub et matériel de promotion à été prise en Avril. Lucas a toutefois exigé des prix sans marge, quasi à prix coûtant -à l’identique de ceux qu’il avait auparavant- pour l’ensemble de sa PLV extérieure -beachflag, drapeau et stop-trottoir. En contre-partie de quoi il ne demande pas de rétro-commission sur les ventes. On met en ligne début Mai 2015, 37 jours après notre première rencontre. Lucas assure la diffusion par des liens sur son extranet. C’est du rudimentaire en Prestashop avec 10 goodies liés au monde de l’auto plus les incontournables stylos, tee-shirts et polo brodés puisqu’on approche de l’été. L’adhésion du réseau est immédiate.
Comme les trains, un marquage peut en cacher un autre …
Les trois-quarts des goodies proposés sont co-brandés : logo de la marque + la ville et le N° de téléphone de l’agence. La quasi-totalité des commandes portent sur ces objets et textiles publicitaires doublement personnalisés. Un psychologue saurait expliquer cette importance aux yeux des patrons d’agence : “sans mon nom ou ma ville à moi, je n’en veux pas”.
Un an après le démarrage, la moitié des franchisés étaient clients.
Clap de fin
Refusant rarement un service ou une mission, et par autodérision, il se disait le “Con-pressé de la Com’”. Déléguer lui avait permis de reprendre un peu de souffle. Une loi universelle l’a vite rattrapé : la nature à horreur du vide. Peu de temps après, c’est un effet ciseau qui a précipité les choses. L’intégration de 2 petits réseaux concurrents par croissance externe et sa rencontre avec Emilie. Le temps, cette ressource si rare, est venu à manquer à Lucas. Choisir ne lui a pas posé de problème. La veille de Noël 2018, Lucas a dit au revoir à ses patrons et collègues du Siège.
Sous notre sapin depuis 2015, il a laissé la e-boutique de sa belle marque de franchise qui génère, chaque année, 980 commandes et 270 K€.
Une fois tous les épisodes écrits, l’ensemble sera regroupé dans un livre blanc, “E-Boutique de Marque : 7 cas particuliers, du projet à la mise en place”.
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